Le Poême Blanc
Ouvre les portes qui mènent vers la lumière
Ferme les yeux qui cachent la flamme
Un jour j’irai jouer avec le chaman
Une nuit tu lui déposeras la pierre
L’enfant qui dort connaît le monde
Le monde qui dort ignore l’enfant
Oh cœur qui souffre, accueille le vent
Oh vent qui souffle confie le songe
la plume, la main, le songe
la vie, la neige, le silence
la mort, l’amour, l’absence
de ma mémoire, seulement le blanc
Puisque l’amour est partage
Puisque le partage est amour
Parfois, peut-être, toujours
Rêve ou réalité à mon image
Regarde, pour la vie, la fleur